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La presse

TOUTE LA CULTURE
David Rofé-Sarfati

Stella Serfaty nous emmène dans les bois, pour nous émanciper

TELERAMA 
Françoise Sabatier-Morel

Un homme rêve de vivre au plus près de la nature, dans les bois. Cet homme n’est autre que l’écrivain américain Henry David Thoreau, qui décrit son expérience de deux ans, deux mois et deux jours dans Walden. Le texte paraît en 1854 et aborde déjà des questions écologiques, qui résonnent tout particulièrement aujourd’hui. Dans ce récit, son esprit vagabonde entre observation de la nature, pensées, pamphlet sur la société, description de ses sensations…

Dans son adaptation, Stella Serfaty interprète des extraits aux côtés d’une danseuse, dont les mouvements donnent corps et chair aux mots de l’auteur, et invite le public à participer à ce qui se construit. Le spectateur se transforme en acteur et vit une expérience de théâtre originale : la scène rassemble interprètes et public et devient un espace où s'élaborent simultanément la création théâtrale et une œuvre plastique, faite de matériaux naturels ou récupérés. Une fable écologique et poétique à découvrir en famille.

dans les bois de Stella Serfaty

theatres.com
Laurent Schteiner

De cette œuvre écrite en 1854 par ce philosophe, naturaliste et poète, Stella Serfaty nous en présente une expérience inédite et singulière d’un retour à la nature et d’une communion à soi.

Apprenant à vivre seul et dépourvu de biens matériels, il va s’ouvrir à l’état primitif de l’homme face à la nature. Opérant sa chrysalide, il renaitra avec force et consistance, en harmonie avec son corps et son esprit. Ce recentrage sur soi devient alors un joyau où l’homme n’est plus propriétaire de rien mais revêt l’image d’un invité. L’homme et la nature se fondent pour ne constituer plus qu’un. « Posséder revient à être pauvre. La richesse se détermine dans cette absence de possession. » Cet éloge d’une philosophie du peu décrite dans maints ouvrages actuels souligne le lien indéfectible avec ce précurseur génial.

Stella Serfaty utilise tout l’espace scénique afin de reproduire les conditions du dénuement d’Henry David Thoreau lors de cette expérience hors du commun. Pour les spectateurs, cette invitation au voyage s’avère être une promenade introspective, à la découverte de nouvelles frontières intérieures et à la quête de nouvelles émotions riches d’un questionnement personnel. Cette communion avec soi s’accompagne d’un lien unique avec la nature symbolisé par Lora Cabourg, résonance ultime entre le corps et la nature. Saluons cette magnifique performance de cette artiste qui interprète cette danse avec l’invisible. S’éloigner pour mieux se retrouver est le pari réussi de Stella Serfaty qui retranscrit à merveille l’univers d’Henry David Thoreau.

Le Journal d’Amiens Métropole
Coline Bergeon

Ressourçante nature

Redécouvrir les bienfaits de la nature… Un retour au vert précurseur de la pensée écologiste. Avec dans les bois, la compagnie Théâtre des Turbulences convie les spectateurs à vivre activement cette expérience régénérante et introspective... Devenez acteur, danseur, musicien, dessinateur selon vos envies, portés par le mouvement des artistes et par ces écrins inspirants. Vivez une autre façon d'être au monde.

delacouraujardin.over-blog.com

Yves Poey

La talentueuse danseuse Lora Cabourg interprète une intense chorégraphie…Tour à tour sauvage, douce, fougueuse, suave, envoûtante, envoûtante, vous dis-je !
Il faut noter également que ce spectacle est très joliment et très subtilement décliné dans des camaïeux ocres de terres argileuses. C’est une « im-terre-sion » dans la mère-nature et l’œuvre de Thoreau qui se mérite.

Cet après-midi, le théâtre Berthelot à Montreuil nous a gratifié d’un spectacle d’une grande originalité.

sorties-a-paris.over-blog.fr
Robert Bonnardot

Sans manipulation ni manigance, Stella Serfaty nous escorte à même son plateau pour un trajet participatif qui fait objet théâtral et coupure à nos vies. Les mots nous saisissent et le temps s’arrête.

Stella Serfaty joue au théâtre, au cinéma et à la télévision, elle enregistre pour France Culture de nombreuses oeuvres dramatiques. Elle anime par ailleurs des stages AFDAS pour les professionnels et divers ateliers de pratique artistique. Elle est une artiste militante pour l’écologie, l’agriculture durable, la décroissance; elle porte une utopie apologue de la contemplation et l’oisiveté. Un brin naîve et rebelle, l’artiste est une idéaliste qui demande la parole mais sans jamais sombrer dans des certitudes qui trop souvent construisent les doxas des mouvements sectaires.

"Ce qui me bouleverse chez ce poète, ce visionnaire, c’est sa capacité à créer un lien indéfectible entre le politique, la Nature et soi."  Stella Serfaty

Walden ou la Vie dans les bois est un récit publié en 1854 (il y a près de deux cents ans !) par l’écrivain américain Henry David Thoreau. Le livre raconte la vie que Thoreau a passée dans une cabane pendant deux ans, deux mois et deux jours, dans la forêt appartenant à son ami et mentor Ralph Waldo Emerson, jouxtant l’étang de Walden. De cette expérience naît le roman duquel Stella reprend des extraits qu’elle plante telles des graines dans nos esprits devenus accueillants par la beauté et l’animalité de la comédienne; des esprits devenus optimistes et souriants grâce à la performance instinctuelle de la danseuse Julie Botet et qui se rappellent à leur âme d’enfant par la construction lente appliquée et faussement bricolée d’une cabane, objet pivot de la scénographie. Toute la doctrine de l’auteur américain est restitué, en tendresse toutefois et sans l’appel à la
subversion ou la désobéissance civile.
Après l’apparition lente d’une chrysalide, figure à la fois de la Nature, du monde entier, de l’Autre et de l’oeuvrefille de l’artiste, la pièce se déplie en trois actes: La construction d’un abri, la contemplation de l’espace intérieur et extérieur, et enfin une séquence de création où le spectateur est placé dans une géographie de possibilités, un espace jonchés de minéraux, de végétaux, de brindilles et autres matériaux posés à terre. Le public s’emparera de la fin du spectacle tandis que la comédienne et la danseuse se retirent.

L’oeuvre finale ainsi réalisée sera l’oeuvre unique du jour. La fable écolo et humaniste devient un manifeste pour aujourd’hui dans une proposition de pratiquer une pause pour penser autrement. Stella Serfaty construit cette pause, c’est là son immense talent.

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FOUD’ART
Frédéric Bonfils

On est très agréablement surpris par l’implication des spectateurs qui deviennent une pièce maîtresse du spectacle et par la folle créativité qui nous emporte.

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